lundi 10 mars 2014

Poème et peinture

Transparence

Un jour s'en va, un autre jour
S'étire alors qui le remplace
Le soleil d'or au soir s'efface
Révélant les précieux contours

Ceux d'un charmant et beau visage
Que le temps ne saurait détruire
Et que rien ne pourra ternir
Réalité ou vrai mirage?

Le beau visage est silencieux
Mélancolique et solitaire
Reflets du bois coupé d'un stère
Font une peau de milliers d'yeux

Ils me regardent cette fin de jour
Ouvrent la porte tachetée
Aux doux plaisirs et voluptés
La transparence des beaux jours.

Peinture sur verre 50 x 20cm

dimanche 2 mars 2014

Patrimoine immatériel

Concours de Koste 'r c'hoed à Silfiac le 1 mars 2014
La fête annuelle du koste 'r c'hoed s'est déroulée une nouvelle fois comme chaque année depuis 1997 à la salle des fêtes de Silfiac  située à proximité immédiate de ce terroir  également vannetais (voir articles antérieurs du blog).
Les compétiteurs de la catégorie de moins de douze ans étaient 9. Le premier prix a été attribué à Flavie Ganivet de Séglien, le deuxième prix à Jeanne Christien et Emma Dacquay de Séglien également. Le troisième prix est revenu à Gaétan Dacquay, toujours de Séglien. Cette relève prometteuse démontre que la danse n'est pas encore morte en kreiz-Breizh!
Dans la catégorie des 12-35 ans, le premier prix a été attribué à Jonathan Le Guennec de Locmalo, le deuxième prix à Noyale Levebvre de Cléguérec et le troisième prix à Eline Le Ponner de Croixanvec.
Dans la catégorie des plus de 50 ans c'est à Martine Lagabrielle (parentée de Silfiac) que revient le premier prix, à Michel Guillerme de Nantes le deuxième prix et à Jacquy Derrien de Saint Connan et Hervé Galet de Saint Vincent-sur-Oust le troisième prix. Cette catégorie témoigne aussi de la belle vitalité de cette danse qui bien au-delà de la simple technique des pas croisés, la particularité de cette magnifique gavotte koste 'r c'hoed, laisse voir la qualité du style. C'est particulièrement vrai pour le premier prix où la qualité du pas de danse associée à une aisance naturelle et une forme de noblesse de l'expression globale témoigne d'une appropriation pleine de cette danse en continuité avec les anciennes générations. C'est mettre ses pas dans ceux des anciens, scellant ainsi l'enracinement qui  porte  et qui fait le plus grand bien.
Sur la photo, les musiciens-sonneurs Le Baron (bombarde) et Le Corre (accordéon).