Les danses bretonnes à l'épreuve du covid 19
Depuis mars 2020, les mesures sanitaires imposées par la situation ont figé toute activité collective. Depuis le déconfinement, des mesures parfois incompréhensibles ont été imposées notamment à l'école. Alors qu'en est-il de la danse?
Et bien les danses sont également prohibées pour raisons sanitaires et cette situation , si elle devait durer, amène à réfléchir à la société qui se prépare et pourrait donner quelques raisons de s'inquiéter.
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| Concours koste 'r c'hoed 2019: Arwen, Cleguerec |
Le contact physique est une nécessité absolue chez les humains. Les rondes ou chaînes fermées du Centre Bretagne marquent la cohésion du groupe et sa force qui est collective et qui associe toutes les générations dans une communion physique étroite et même thérapeutique, osons le dire. La tradition populaire est de l'anti distanciation physique, cette distanciation imposée actuellement et qui est acceptée, mais qui entraine forcément une distanciation sociale à partir du moment où "l'autre" est considéré comme un danger potentiel et non un partenaire à part entière qui a besoin de nous comme on a besoin de lui. Il faudra donc revenir à cette tradition vivante malgré la menace qui grandira au rythme de l'augmentation de la population planétaire et de la mondialisation.
Il ne faut pas sous-estimer les conséquences d'une impossibilité à retrouver le bonheur de la danse, de voir un spectacle de théâtre ou un concert comme de limiter les visites aux anciens dans les établissement où ils sont confinés. Ces points sans doute jugés par les décideurs comme faisant partie du "non indispensable" sont absolument nécessaires à la santé.2021 ne pourra pas ressembler à 2020 et espérons très fort que les chercheurs auront mis au point le vaccin salvateur dès cette année.
